Un gitan

Un gitan, un seul, au comptoir Comme peint au noir acide Par qui frappe et qui décide Son chapeau, lassé des victoires Aux grandes ailes détrempées Emprunte aux flots, aux mers exquises Des lampées d’eau salée, la vue D’une nageoire qu’on excise Les rues, éteintes, où ramper.

Encore une goutte

Encore une goutte de ce breuvage Aux délices des lendemains de pluie A l’eau boueuse des vertiges Où l’on se regarde boire Et tomber Mort. Un permis de fruit pendu Des lendemains qui se taisent Les hélices au plafond éteintes Au dessus d’une table vide Où un dessert défendu Etouffe sur sa chaise.